Quels traitements123
pour soulager ma maladie hémorroïdaire ?
Plusieurs types de traitements médicamenteux existent et peuvent être prescrits par mon médecin ou conseillés par mon pharmacien : les topiques et les traitements par voie orale (phlébotropes, régulateurs de transit, antalgiques et anti-inflammatoires).
Pour certaines formes avancées de pathologies hémorroïdaires, il existe des traitements instrumentaux et chirurgicaux. Le médecin peut également se limiter aux règles hygiéno-diététiques sans prescription de traitements médicamenteux, en fonction de la sévérité de la pathologie et des symptômes décrits par le patient pendant l‘interrogatoire.
Les topiques
Sous forme de crèmes, de pommades ou de suppositoires, ces traitements sont utilisés sur une courte durée pour soulager les symptômes fonctionnels de la crise hémorroïdaire. Ils peuvent être composés de lubrifiants, de corticoïdes ou d’un anesthésique local afin de faciliter la défécation et/ou de soulager la douleur.
Attention, ces traitements ne s’utilisent pas en prévention mais uniquement lorsque des symptômes sont présents.
Les phlébotropes ou veinotoniques
Ils agissent sur la douleur et les saignements, ils sont recommandés en cas de manifestations aiguës de la maladie hémorroïdaire. Tout comme les topiques, ils sont à utiliser à court terme. Ils vont agir :
- en augmentant le tonus des veines pour soulager les symptômes de la crise hémorroïdaire
Les régulateurs du transit
Ces traitements peuvent être utilisés en curatif mais aussi en préventif. Lorsque les crises surviennent dans un contexte de troubles du transit (constipation par exemple) et qu’un régime riche en fibres n’est pas suffisant, le médecin peut être amené à prescrire des laxatifs afin d’améliorer la consistance des selles.
Les antalgiques et anti-inflammatoires
Ces médicaments permettent, dans certaines situations, de soulager la douleur (de type thrombotique par exemple).
Demandez conseil à votre pharmacien afin qu’il vous oriente vers le traitement le plus adapté à vos besoins.
Les traitements instrumentaux ou « endoscopiques »
La sclérose, la photo-coagulation, la ligature, et la cryothérapie sont les quatre techniques utilisées. Elles ont pour but de renforcer le soutien des hémorroïdes internes mais ne les suppriment pas. Le patient va donc être soulagé de ses douleurs et symptômes mais l’efficacité de ces traitements s’épuise avec le temps et les symptômes peuvent réapparaitre.
Ces traitements sont utilisés pour une maladie hémorroïdaire interne à un stade avancé ou en cas d’échec des traitements précités. Ils peuvent être effectués en consultation, sans anesthésie ni préparation. En général très bien supportés, un jour d’arrêt de travail suffit en général à la suite de cette intervention.
La chirurgie
Il existe différentes techniques chirurgicales :
- L’hémorroïdectomie permet de retirer les hémorroïdes dans leur globalité.
- L’hémorroïdopexie permet de remonter les hémorroïdes internes dans le canal anal.
- La ligature des hémorroïdes permet de ligaturer les petites artères qui alimentent les hémorroïdes et donc diminuer l’afflux sanguin.
- La chirurgie mini-invasive par radiofréquence permet quant à elle de « brûler » les hémorroïdes grâce à une sonde de radiofréquence sans abîmer la muqueuse.
Ces chirurgies sont indiquées uniquement en cas d’échec des autres alternatives thérapeutiques ou si les hémorroïdes sont d’emblée volumineuses.
Ces interventions se réalisent durant une hospitalisation ou en structure de chirurgie ambulatoire avec anesthésie.
Sources
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1.https://www.snfcp.org/wp-content/uploads/2017/Recommandations/RPC-MALADIE-HEMORROIDAIRE.pdf , consulté en Juin 2020
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2.https://www.ameli.fr/indre-et-loire/assure/sante/themes/hemorroides/traitement , consulté en Juin 2020
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3.https://www.snfcp.org/informations-maladies/hemorroides/les-hemorroides/ , consulté en Juin 2020